Ski Line Anthem 2008 – Test Complet

Les lignes de cotes du ski pour commencer: 119 – 93 – 119

Skis Line Anthem 2008

Et on s’apercoit que ce ski est parfaitement symétrique. De plus, et c’est peut-etre là, LA bizarerie de ce ski, les fixations sont exactement centrées sur le ski. Autre caractéristique du ski, la fameuse “butter zone”, une zone sur le nose et le tail du ski, beaucoup plus souple qui donne une incroyable facilité pour des nose-press et tail-press.

Construction du ski:

Twintip, noyau bois d’érable, structure cap à base de fibre de verre orientée dans 4 directions pour une meilleure réactivité, chants à 90° qui renforcent le ski au dessus des carres, éléments en carbone, semelle et carres renforcées, flex et lignes de cotes parfaitement symétriques, montage des fixations au centre du ski. (source).

Durée du test:

6 jours.

Conditions du test:

– Soleil et neige douce.

– Soleil et neige dure voire verglacée à certains endroits.

– Soleil et neige trafolée.

– Neigeux et poudre.

Sur piste:

Le comportement est très agréable. L’Anthem carve bien, même très bien, bien mieux que les Trouble Makers (2006, les cotes du 2008 étant un peu dfférentes, le comportement a peut-être lui aussi un peu changé…). La relance en sortie de courbe est plaisante, cela manquait un peu aux TM… Dans les bosses, le ski est assez court (178cm), son rayon de courbure assez court lui aussi (18.5 m) et son pop lui permettent de passer tranquillement. Cependant les champs de bosses ou ces dernières sont trop ressérées et excessivement creusées, le mettront un peu en difficulté… 93mm au patin ca reste large pour ce genre de pratiques… Le passage d’un coupé à un derapé se sent un peu, mais ca reste fluide. Et à grande vitesse le comportement du ski est très bon, ca reste stable.

Sur la glace:

L’accroche est étonnement franche sur les carres, mais les 93 mm au patins se font sentir. Ca passera pour un bout de piste ou deux mais c’est pas franchement le terrain de jeu de l’Anthem… Mais ca vous vous en doutiez…

En flat:

Le ski est extrêment joueur et la butter zone, c’est du bonheur pour faire mumuse. En switch, le ski est d’une facilité déconcertante, c’est bien plus facile qu’avec les TM que je trouvais déjà agréables…

Dans le park:

Je n’ai pas encore eu le temps de faire beaucoup de runs avec, mais le park c’est véritablement LE programme de l’Anthem. J’ai pu le tester sur des tables moyennes (7-8m), et des tables un peu plus grosses (une douzaine de mètres). Les premières impressions sont convaincantes: le ski est très stable en l’air, parfaitement équilibré, il met véritablement en confiance.

Edit 11/02/2008: Testé sur de belles tables à Boreal. Le résultat est sans grosse surprise, c’est stable, très stable en l’air et heureusement… Petit plus néanmoins, le fait d’être centré sur le ski permet d’avoir un ‘tail’ un peu plus long qui se révèle assez utile pour amortir les réceptions un peu trop ‘fat’…

En poudre:

Je n’ai pas eu encore l’occasion de faire de grosses sessions de poudre, mais meme s’il ne s’agit pas d’un ski de backcountry, je reste confiant. Ses lignes de cotes généreuses et son pop devraient aider à faire dejauger le ski correctement et ne pas trop “sous-mariner”.

Edit 28/01/2008: Testé ce weekend dans 30 cm de poudre. Le ski est conforme aux attentes… avec 93 mm au patin il n’y avait que peu de suspens… L’Anthem déjauge très bien, le pop permet une réactivité appréciable en poudre. Bref, on ne se pose pas de question, on se lâche dans la pente et le ski fait le reste. En trafolée, l’Anthem gomme bien les irrégularités du terrain. On peut avaler les murs de poudre, sauter partout, ca déjauge, ca tourne, ca ne sous-marine pas. Un bémol, tout de même, le ski n’a certainement pas la rigité d’un ski de backcountry pur même si ca passe très bien en poudreuse.

Le mot de la fin:

Le Line Anthem est joueur, adore le park, n’hésitera pas à s’aventurer hors des sentiers battus tout en restant accrocheur et maniable sur piste. On a donc à faire à un ski polyvalent, un ski à tout faire, bref le genre de ski avec lequel on aime se balader…

NBA Playoffs – 2007

  • 1st round:

Petit point sur les playoffs et grosse surprise du premier tour, les Dallas Mavericks, la meilleure équipe de la saison régulière, se sont faits sortir par les Golden State Warriors, 4 manches à 2. La star allemande Dirk Nowitzki, évoluant à Dallas, n’a pas eu son rendement habituel : 24.6 points en moyenne en saison régulière, seulement 8 unités dans le match 6 qui permet à Golden State de passer au tour suivant, ce qui n’était plus arrivé à la franchise d’Oakland (Californie) depuis 1991.

Les Bulls de leur coté ont balayé le Heat, champion en titre, 4 manches à rien et rencontreront les Detroit Pistons au tour suivant.

L’affiche du prochain tour à ne pas louper sera celle opposant les Phoenix Suns, où évolue le Frenchy Boris Diaw, aux San Antonio Spurs de Tony Parker.

A suivre !

  • 2nd round:

Chicago, mené 3 manches à rien contre Detroit, s’est finalement incliné 4 manches à 2. Les Bulls sont retombés dans leurs travers dans le match 6 qui les a crucifié, pas de miracle lorsqu’on est en dessous de 40% au shoot… Detroit affrontera Cleveland en finale de la conférence Est, Cleveland tombeur des Nets de Jason Kidd.

A l’ouest, les Spurs de Tony Parker (30 pts lors du match 6), s’offrent une finale de conférence contre le Jazz de Boozer et Kirilenko, en éliminant les Suns après une série tendue, parfois même plus que limite en terme de sportivité (cf. la charge de Horry sur Nash à la fin du match 4).

  • 3rd round:

Les Cavs ont surpris, Lebron James a produit 2 matchs de gros niveau, éclipse les Pistons et s’offre une finale à 22ans seulement.

A l’ouest, rien de nouveau, Les Spurs intraitables en défense, adroits et disciplinés font plier le Jazz sans trop de difficultés.

  • 4th round – Final:

Les Spurs n’ont fait qu’une bouchée des Cavs et empochent leurs 4ème titre en 9 ans. Tony Parker finit MVP de la finale et inscrit son nom à coté de Michael Jordan, entre autre, l’idole du frenchy de San Antonio.

Photo: nba.com
Edit: 05/20/2007 Edit: 06/17/2007

Candide Invitational 2007

Comme chaque année, les meilleurs riders du monde se donnent rendez-vous à La Clusaz pour le plus grand évènement français de ski freestyle, le tout organisé par Candide Thovex, vainqueur cette année du slopestyle des Winter X-Games à Aspen avec un score jamais atteint jusque là.

Mais alors qui a gagné le Candide Invitational ? Personne ! Ou plutôt si, tout le monde, car il ne s’agit pas d’une compétition. Tout le monde vient pour s’amuser et pour apprécier ce qui se fait de mieux ou presque sur des lattes. Ambiance décontract’, 0% compèt’, 100% plaisir.

Résumé en images :

Slopestyle :

Jib session :

Vidéos officielles de skipass.com, mises généreusement à disposition de tous sur zapiks.fr, pour le plaisir des yeux.

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Florida Gators: Back To Back

Les Gators remportent leur deuxième championnat consécutif, tout comme l’université de Duke en 1991-92. Florida a mené pratiquement tout le match pour finalement s’imposer 84 à 75.

Les stats parlent d’elles même. Ohio State jouait à 2 contre 6.

Oden vs Noah

Conley (20 pts) et Oden (25 pts, 12 rebonds) ont bien tenté de tenir la maison mais face à la bande à Noah (discret mais 8 pts tout de même) et une réussite presque insolente à 3 points difficile de faire le poids. Ainsi Green (16 pts, 3/3 à 3pts), Brewer (13 pts, 3/8 à 3pts), Humphrey (14 pts, 4/7 à 3pts), Horford (18 pts, 12 rebonds) et Richard (8 pts) ont tous prouvé qu’il fallait compter avec eux. C’est finalement une grosse prestation collective que les Gators ont fournie ce soir. Well done !

National Champion
Corey Brewer

De bon augure pour la draft ? 😉

La joie des Gators

Photos: source.

NCAA – Final Four 2007 – Basket

Les phases finales de basket de NCAA, championnat universitaire américain, est l’évènement sportif le plus suivit après le Superbowl. Le Final four conclut la March Madness, tournoi au sein duquel s’affrontent les 64 équipes les plus cotées du championnat.

La première demi-finale opposait GeorgeTown à Ohio State emmené par l’impressionnant Greg Oden. Le suspens n’a pas duré très longtemps. Ohio State a assez vite pris une dizaine de points d’avance et s’est contenté de gérer l’avance pour finalement s’imposer 67 à 60.

L’autre demi-finale s’annonçait beaucoup plus palpitante, puisqu’elle opposait les Florida Gators de Joakim Noah (8pts, 11 rebonds) à UCLA, ce qui n’est autre que la finale de l’an passé.

Mais Florida ne s’est ni laissé impressionner, ni dépassé par l’enjeu, puisque les Gators ont en tête le Back To Back, un deuxième titre consécutif. Florida se met bien en place en première mi-temps et Corey Brewer tient la maison en inscrivant 15 des 29 points de son équipe (19 pts au total).

Puis la deuxième mi-temps est pratiquement à sens unique, et les Gators compteront jusqu’à 18 points d’avance. Brewer déclarait que son équipe rendait ses plus belles prestations lorsque le final four commençait, il semble bien qu’il a raison. Et si Ohio State peut compter sur Greg Oden, Florida peut compter sur Brewer, Humphrey (14 pts), Green (10 pts) pour l’artillerie et sur Horford (9 pts, 17 rebonds), Richard (16 pts) et bien entendu Noah pour faire le ménage dans la raquette.

Les Gators s’imposent 76 à 66 et tiennent leur deuxième finale consécutive.

Photos: source.

NBA: Chicago Bulls vs Toronto Raptors

…et enfin la possibilité de voir un match du meilleur championnat de basket au monde. Pas besoin d’attendre la retransmission à 2h du mat’ sur canal ou de faire la chasse aux résumés sur le net pour glaner quelques images. Cette fois-ci rien de moins qu’une place au United Center pour regarder ceux qui ont été 6 fois champion NBA sous l’ère Jordan.

Bulls Ticket

La soirée commence à 19h30, les 2 équipes finissent de s’entraîner. La salle est presque pleine, il doit y avoir pas loin de 20 000 personnes.

Bulls United Center Cliquez ici, pour agrandir l’image.

Quelques layups, quelques 3 points, quelques dunks pour se chauffer et c’est parti pour 4 quart temps de 12 min, règles NBA oblige.

Bulls vs Raptors

Le premier quart-temps est à l’avantage des Raptors plus vifs et surtout plus adroits. Les Bulls sont malgré tout bien en place en défense, récupèrent plusieurs ballons mais manquent de réalisme, ne concrétisent pas leurs contre-attaques et se font pilonner par l’artillerie des Raptors. Bilan 19 – 29 à la fin du premier quart temps.

Petit à petit les Bulls se reprennent, s’appliquent face au cercle et finalement reviennent à un point des Raptors à la pause grâce entre autre à l’insaisissable Deng.

Bulls flying Benny

Le Taureau est en marche, les Bulls font la différence dans le troisième quart temps et virent avec 4 points d’avance. Les Raptors reviennent à 3 points avec la dernière possession de balle. Le public scande les derniers “Di-Fense”, “Di-Fense”, le taureau tient bon et verrouille toutes les positions à trois points. Les Raptors ne recolleront pas au score et les Bulls décrochent leur dixième victoire de la saison, la septième à domicile. Score: 93 – 90.

score: 93 Bulls vs Raptors 90

Et comme toujours au United Center, le show est omniprésent et chaque interruption du jeu est un pretexte pour proposer une animation. On aura eu entre autre le droit aux habituelles cheerleaders, à une demonstration de trampoline par le champion des USA de la discipline et plusieurs autres jeux intelligents où le public participe… 😀

Bulls Sexy Cheerleaders

Bulls Trampoline

Une soirée magique, du jeu, quelques actions exceptionnelles avec notamment un contre énorme de Ben Wallace et un autre venu d’une autre planète du numéro 5, Andres Nocioni. Un vrai régal !

Plus de photos par ici.

007 – Casino Royale…

…et la ravissante Eva Green dans le rôle de Vesper Lynd.

Eva Green - Casino Royale - 007

La sortie date un peu (17 Novembre aux USA, 22 Novembre en France), mais bon je n’avais pas encore eu le temps d’aller voir la dernière aventure du héro de Ian Fleming. Action, intrigue, belles voitures et jolies filles, les principaux ingrédients sont là. Le nouveau promu 007 incarné désormais par Daniel Craig ne semble pas encore pouvoir disposer de tous les gadgets qu’il souhaiterait sans doute avoir, on mettra cela sur le compte de la toute fraîche promotion. Mais on se rassure, puisque James Bond a quand même son permis de tuer, l’action est donc bien au rendez-vous sans pour autant écarter totalement le côté fleur bleue car ce 007 semble un brin sentimental. La faute à Miss Vesper? (C’est kro mignon ! ). Pour résumer, un film qu’il faut aller voir si ce n’est déjà fait !

La bande originale est signée Chris Cornell avec le titre “You know my name” :

L’incroyable destin d’Harold Crick

Nous étions partis pour aller voir Flags of our fathers, mais arrivés (seulement ?) une vingtaine de minutes avant le début de la séance, plus aucune place ! Completely Sold Out ! Bon n’ayant pas envie d’attendre la séance de 23h, on regarde rapidement ce qu’on pourrait aller voir à la place. Tiens, Stranger than fiction, la bande annonce n’avait pas l’air trop mal. Allez hop, c’est parti, on verra bien…

Un écrivain déchu, Kay Eiffel, décide d’écrire un nouveau roman sur la vie ordinaire d’un dénommé Harold Crick. Cependant, Harold n’est pas un personnage de fiction, mais un fonctionnaire solitaire qui perd d’un seul coup le contrôle de son existence au profit du récit que rédige Kay. (cinemovies.fr)

Et finalement le choix fut judicieux. Une histoire qui vous met de bonne humeur, sympa à regarder. Le film devrait sortir en France le 10 janvier, rebaptisé pour l’occasion : L’incroyable destin d’Harold Crick. Il est à noter que l’intrigue se déroule à Chicago !

Chicago Blackhawks vs Montreal Canadiens

Match de NHL qui avait lieu mercredi soir au United Center. Match qui opposait deux équipes de l’Original Six de la NHL. Mon premier match de Hockey aux USA, salle superbe, ambiance de folie, superbe soirée ! La salle est remplie à moitié a vu de nez, on doit être grosso modo 10 000 personnes.

On assiste d’abord à l’échauffement des joueurs, puis on assiste aux hymnes nationaux du Canada puis des Etats-Unis, puisque 2 nations sont représentées sur la glace. Puis le match commence !

Début de rencontre tonitruant pour les Blackhawks qui marquent dès la 49ème seconde de jeu. Mais les Hawks ne parviennent pas à tuer le match, et ce sont les Canadiens qui reviennent dans le jeu, construisant beaucoup mieux en attaque et disposant de pas moins de 5 power play pendant le premier tiers temps (contre 1 seul pour Chicago). Les Canadiens égalisent logiquement à la fin du premier tiers temps. Le deuxième tiers temps est un peu brouillon des deux cotés, les canadiens tirent plus et cadrent plus, mais Khabibulin, le gardien des Hawks, est infranchissable. Le score n’évolue pas. La décision se fait à la fin du dernier tiers temps, les Hawks mènent alors 2 buts à 1, mais les Canadiens, qui sortent leur gardien pour faire rentrer un joueur de champs supplémentaire dans la dernière minute, buttent encore et toujours sur Khabibulin et ne reviendront pas.

Mais plus que le match on retiendra le nombre incalculable de stands où on peut s’abreuver (de bière) et manger (n’importe quoi) au sein du United Center, les animations pendant le match, bref un show permanent sur la glace et en dehors. Et si le chrono ne décompte que 3 tiers temps de 20 min, la rencontre dure en fait plus de 2h30.

Plus de photos par ici.